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Charlotte Benoit, à propos de "l'Écrin de Marlène"


Charlotte Benoit

Charlotte Benoit est élue à la ville de vichy depuis 2008. D’abord adjointe à la culture pendant deux mandats, elle devient, en 2017, la 1re adjointe au maire, Monsieur Frédéric Aguilera. Déléguée aux travaux, à l’urbanisme, au commerce, à l’artisanat et à la dynamisation du centre-ville, nous l’avons rencontrée à propos de la prochaine ouverture du restaurant L’Écrin de Marlène

Originaire de Vichy, elle est partie pour poursuivre ses études, puis est revenue s’installer dans sa ville natale où elle est aujourd’hui profondément ancrée.


Donner une nouvelle impulsion au centre-ville et à ses commerces est-elle l’une des priorités de la municipalité ?

Lorsque l’État a lancé son plan « action cœur de ville » en 2018, il a labellisé 222 villes intermédiaires afin de les aider à améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes et de conforter le rôle de moteur de ces villes dans le développement du territoire

Par chance, à Vichy, nous n’avons jamais eu de problème de désertification du cœur urbain contrairement à d’autres villes, ni de problèmes de dynamisation du commerce. Notre cœur de ville est très actif et animé, en raison de son histoire thermale et de la présence de commerces ouverts les dimanches.

Nous sommes plutôt dans l’esprit de maintenir un élan, de protéger et de faire en sorte que cette dynamique ne s’émousse pas. 

 

L'ouverture du restaurant L’Écrin de Marlène est annoncé au printemps 2024 dans le quartier du " fer à cheval ", un site classé et créé depuis 1887, quel est le rôle de la mairie dans cette aventure ?

Depuis plus de 500 ans, " Le fer à cheval ", comme l’ensemble du domaine thermal a d’abord été la propriété de la couronne, puis celle de l’État. Nous étions l’une des dernières villes d’eaux à avoir son outil thermal toujours propriété de l’État. La ville de Vichy a donc racheté son domaine thermal qui incluait " Le fer à cheval " et sa galerie marchande en mars 2021. Nous avons conservé la gestion directe des boutiques du Fer à Cheval et du Parc des Sources, tout en continuant de confier l’exploitation de l’outil thermal à un concessionnaire. 

La Mairie a des échanges réguliers avec les commerçants en tant que propriétaire. Nous sommes bien évidemment chargés des travaux de restauration du Parc des sources qui une fois achevés donneront un tout nouvel élan à ce lieu.

 

En quoi le restaurant de Marlène va être dans l’esprit de ce site ?

Lorsque la ville est devenue propriétaire, nous étions en perte de dynamisme commercial sur une partie du " fer à cheval ". Dans cet endroit préservé, différent, avec la perspective des travaux de restauration, notre ambition a été de trouver des porteurs de projets qui soient dans l’esprit de ce que ce lieu allait devenir, en privilégiant le commerce indépendant et les artisans. Nous désirions un endroit où la vie serait présente, avec des terrasses et une ambiance animée.

Nous étions très heureux que Marlène Chaussemy et Bruno Cassard, après les années passées à La Rotonde, choisissent de rester à Vichy et qu’ils manifestent leur intérêt pour cet emplacement. Leur projet est complètement dans la thématique du lieu, l'exception, la qualité, le beau et le bon. 

L’endroit va permettre d’attirer à la fois la clientèle de Marlène qui attend son retour avec impatience et des personnes nouvelles.

 

Après les travaux, les boutiques de la galerie seront toutes aménagées dans le strict respect du patrimoine, " Le fer à cheval " est aussi décrit comme un écrin. Que signifie pour vous ce mot écrin, mot que l’on retrouve dans L’Écrin de Marlène ?

Pour moi " l’Écrin " c’est synonyme de quelque chose de précieux. C’est un univers qui est à la fois accueillant, chaleureux et qui recèle de quelque chose d’un peu magique et de merveilleux à l’intérieur.

C’est donc à la fois représentatif du lieu, de l’ambiance qu’elle souhaite créer dans son écrin à elle. C’est L’Écrin de Marlène , de sa cuisine d’exception, de son savoir-faire et de leur talent combiné à tous les deux. 

 

Un petit mot sur la cuisine de Marlène ?

Pour moi, La Rotonde, le restaurant de Marlène en tant que vichyssoise, c’était une institution. Avant de la rencontrer, j'ai eu l'opportunité de découvrir son talent culinaire. Je suis très gourmande, je trouve que sa cuisine est raffinée, riche en couleurs et pleine de peps ! 

Depuis quelques mois, je suis amenée à côtoyer un peu plus souvent Marlène pour mener à bien ce projet d’ouverture. Marlène est une femme souriante et sympathique. Aujourd’hui je peux dire que sa cuisine lui ressemble. 

 

Vous avez été aussi, il y a quelques années, adjointe à la culture de vichy, quel lien faites-vous entre cette dynamisation du centre-ville, la culture et la cuisine de Marlène ?

Nous avons toujours imaginé notre marketing territorial comme un tout. En venant à Vichy, on vit une expérience totale, c’est à la fois la richesse patrimoniale, une ville désormais inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est le shopping avec l’ouverture des commerces le dimanche et c’est aussi la culture et les bonnes tables, la gastronomie. 

Marlène s’inscrit complètement dans cette expérience que nous souhaitons proposer à tous.

 

Comment imaginez-vous cette galerie d’ici quelques années ?

Avec cette restauration, je pense que " le fer à cheval " va devenir un centre névralgique, la rotule entre le cœur urbain et les berges de l’Allier et enfin vivre 12 mois de l’année, été comme hiver.

Grâce à la qualité des professionnels installés, on peut s'attendre à un engouement rapide, un attrait touristique important et un lieu privilégié pour les Vichyssois.

 

Et si Marlène était une couleur ?

Je la verrai rose, un rose fuchsia


Et si la cuisine de Marlène était un instrument de musique ?

La réponse facile serait un piano, mais non je dirai un violon !  


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